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Courant Alternatif 241, juin 2014

Un questionnement sur le sens de nos luttes

jeudi 26 juin 2014, par ocl-lyon

En tant que révolutionnaires, nous recherchons la disparition du capitalisme et du patriarcat et souhaitons l’avènement d’une organisation sociale plus juste. Or non seulement ces objectifs ne sont majoritairement partagés dans aucune partie du monde, mais encore les mouvements qualifiés de révolutionnaires par les médias, comme les « printemps arabes », se révèlent souvent d’amères expériences. Pareil constat, s’il ne suffit pas à décourager, incite à la réflexion…

Précisons-le d’entrée : loin de se vouloir un texte de fond, cet article est juste le reflet du débat qui a eu lieu sur le thème « Questionner le sens de nos luttes », lors de la dernière commission journal de CA.

Il y a révolution… et révolution !

Parce que nous sommes révolutionnaires, nous sommes a priori intéressé-e-s quand des personnes descendent dans la rue massivement et posent des actes de démocratie directe et d’auto-organisation. Car lorsqu’une dynamique rupturiste crée un rapport de forces avec le pouvoir, que certains thèmes comme la justice sociale trouvent des échos positifs, nous pouvons agir avec d’autres et ainsi avancer, évoluer ensemble.
Mais que réclament la plupart des gens qui s’insurgent en Libye ? Un Etat, une armée, une police... En Egypte, l’armée, qui a un statut très particulier hérité de l’époque de Nasser, gouverne avec l’appui populaire. Le mot révolution n’en est pas moins utilisé couramment pour qualifier ces dynamiques sociales. En Tunisie, par exemple, c’est lui qui est employé par les acteurs et actrices de la mobilisation. On entend également parler de « révolution ukrainienne », alors que peuvent se retrouver là, sur une même barricade, révolutionnaires, nationalistes, fascistes... Il est donc clair que ce terme sert en fait à qualifier avant tout un désir de changer l’ordre social existant tant que ne sont pas précisés les objectifs recherchés.
Beaucoup de personnes se retrouvent dans un même élan avec la volonté de destituer des pouvoirs (« Dégage ! ») ; cependant, quand il s’agit de ne plus seulement être contre mais de construire ensemble une autre organisation sociale, les choses deviennent bien moins évidentes. Toutefois, même si pareilles « révolutions » sont à nos yeux ratées (elles ne débouchent pas sur la société telle que nous la voudrions, non capitaliste, non productiviste, sans domination masculine et sans Etat), ce n’est pas rien que d’arriver déjà à renverser un pouvoir en place. De plus, on ne se met en général pas en mouvement en ayant des objectifs construits au préalable et très élaborés ; une dynamique s’enclenche « simplement », au sein de laquelle peuvent alors émerger, se dessiner et se confronter des objectifs et des stratégies plus ou moins porteurs d’émancipation.

La disparition des luttes anti-hiérarchiques

Nombre de facteurs jouent actuellement en défaveur d’un changement révolutionnaire ; en premier lieu, les transformations du capitalisme qui se sont opérées au niveau mondial en s’accompagnant évidemment d’un matraquage idéologique et, partant, d’une évolution des mentalités.
La propagande servie par les médias après la chute du mur de Berlin (1989) et l’implosion de l’URSS (1991) a largement contribué à enterrer l’idée d’une révolution associée au communisme. Après, on nous a seriné sur toutes les ondes que l’Histoire avait atteint sa phase ultime avec la fin de la lutte des classes et le triomphe du « libéralisme » (le « capitalisme » étant devenu un mot obscène et tabou, et la critique du système d’exploitation à l’échelle planétaire s’étant réduite à celle du « libéralisme sauvage » pour vanter un « libéralisme à visage humain » allant de pair avec la « démocratie » parlementaire) ; et aussi que la « complexité » du « village planétaire » produit par la mondialisation de l’économie devait inciter à s’en remettre aux gouvernants pour gérer une situation non maîtrisable par le commun des mortels.

Depuis ces années-là s’est développé dans les Etats occidentaux le ventre mou du « politiquement correct » bien plus que n’a forci le nerf de la contestation. En France, le secteur secondaire a été largement mis à mal par les « restructurations » et les délocalisations, tandis que grossissait un secteur tertiaire où les employé-e-s étaient rangé-e-s, dans toutes les études officielles, avec l’encadrement dans des « couches moyennes » (et non dans le prolétariat, proclamé de ce fait en voie de disparition), ce qui explique en partie la perte d’une conscience de classe. Avant, le mouvement ouvrier marquait des limites claires entre exploiteurs et exploité-e-s, la lutte des classes était nettement appréhendée, et le terme révolution supposait un renversement total de l’ordre établi pour aller vers une société sans exploitation ni oppression.

Le projet révolutionnaire a subi un retour de bâton en ce qui concerne les idées de hiérarchie et de compétition, puisque celles-ci paraissent de nos jours solidement ancrées dans les têtes. Ces dernières décennies se sont ainsi révélées aux antipodes des années 1970, où les luttes antihiérarchiques, antimilitaristes, antipatriarcales étaient importantes (la CFDT elle-même n’allait-elle pas jusqu’à reprendre le slogan : « La hiérarchie, c’est comme les étagères, plus c’est haut et moins ça sert » ?). Certes, il serait faux de prétendre qu’il y avait une réelle homogénéité idéologique dans ces années-là, car de nombreux courants politiques s’exprimaient et se heurtaient au sein des dynamiques sociales, mais celles-ci étaient alors telles qu’elles poussaient à aller malgré tout de l’avant sans s’arrêter à ces divergences idéologiques.

S’il n’y a pas lieu de mythifier la décennie 1970, on note que les luttes contre la hiérarchie y obtenaient un certain écho au sein de la population, alors qu’aujourd’hui beaucoup valorisent ou du moins admettent la compétition et la concurrence, présentées comme autant de stimulations nécessaires à l’individu et à la société. Ils-elles veulent être remarqué-e-s pour leur « mérite » (c’est pourquoi Sarkozy a eu un certain succès en prônant ce critère pour évaluer le travail, même lorsque ses manières de parvenu vulgaire et cynique rebutaient). Et ce n’est plus la hiérarchie qui est critiquée, mais bien plutôt le fait de ne pouvoir lui appartenir avec la rémunération correspondante (voir les revendications de certains courants féministes centrées sur l’égalité en matière de salaire dans les entreprises et d’accession aux hautes fonctions politiques).

Quand les gens disent vouloir plus de justice, c’est par rapport à leur pouvoir d’achat, à la possibilité d’arriver à satisfaire leurs ambitions et celles qu’ils-elles ont pour leurs enfants – non tant en détruisant les rapports hiérarchiques qu’en bénéficiant d’une ascension sociale lorsqu’ils-elles possèdent peu de moyens. Cette ascension se révélant de moins en moins facile, leur aigreur contre les « profiteurs » des hautes sphères les pousse souvent vers l’abstention ou vers le vote à l’extrême droite beaucoup plus que vers un engagement révolutionnaire. Les étiquettes des partis en lice importent peu, il est vrai, dès lors que le maître mot est le « libéralisme » et que leurs leaders sont en général issus des classes moyennes ou supérieures. La « gauche » se démarque un peu de la droite sur les seuls sujets dits « de société » (fin de vie, famille, filiation…), même si Valls va sans doute les mettre en veilleuse pour tenter de rassembler par une politique encore plus « antisociale » et sécuritaire une partie de la droite et du centre autour d’un Président aux abois. Le PS français ressemble de plus en plus au Parti démocrate américain : il représente une bonne part de ces classes moyennes et supérieures qui possèdent un ascendant « intellectuel » sur la société par le biais de l’école et des médias, et il est très loin des classes populaires par ses valeurs et préoccupations. Cette « gauche » réduit la soif de justice au mariage gay ou à la parité, en visant donc un aménagement de la société pour mieux intégrer les femmes ou satisfaire certains milieux homosexuels à des fins électoralistes. Or, si par exemple certaines revendications réformistes comme l’égalité hommes-femmes en matière de rémunération constitueraient une avancée pour celles qui ne sont pas au SMIC, elles sont tout à fait digérables par le système et n’ont pas grand-chose à voir avec la justice sociale, qui passe à la fois par l’abolition du salariat et par la disparition de la domination masculine.

L’acceptation du contrôle social

Les bouleversements économiques des dernières décennies n’ont pas peu contribué à l’évolution des mentalités que nous constatons à présent : toujours sans idéaliser l’après-68, on remarque qu’il y avait alors une assez large dénonciation de l’appareil policier et de surveillance en général, ainsi qu’une envie assez forte de combattre l’emprise de l’Etat sur les actes et la pensée, et que pareille préoccupation semble être largement tombée aux oubliettes.
Dans un contexte économique défavorable au prolétariat à l’échelle mondiale, et avec un internationalisme qui n’est plus guère revendiqué que par des (groupuscules) révolutionnaires, le capitalisme n’a pas de mal à faire passer son message idéologique. Non seulement il a réussi à inculquer la nécessité de la hiérarchie et de la concurrence, mais il ne cesse de rendre obligatoires des outils nouveaux qui mettent les populations sous contrôle tout en faisant croire à chacun-e qu’il-elle est libre et responsable (de son sort, de sa condition, de sa situation dans la hiérarchie sociale). Il vante et instille les qualités d’« autonomie » pourvu que celles-ci ne soient entendues que comme un « chacun pour soi » et soient récupérées à son profit. De nos jours, le flicage est ainsi couramment admis comme un effet pervers des sociétés modernes – une nécessité, même si elle est jugée déplaisante, tant qu’elle permet de continuer à… consommer.

On le voit avec le développement des « réseaux sociaux », sur lesquels les gens n’hésitent pas à raconter leur vie par le menu sans se soucier de ce que le pouvoir peut faire de leurs confidences (ils-elles préfèrent courir ce risque plutôt que de s’en passer). L’acceptation voire la recherche d’un contrôle social sert aussi à se rassurer – toutes les instances du pouvoir s’employant bien sûr à convaincre de s’en remettre à lui face aux dangers non maîtrisables de la vie moderne, de façon à dissuader de tout comportement allant vers une émancipation. D’où la faible réceptivité qu’obtient la dénonciation de la vidéosurveillance, par exemple. Quant aux forces de l’ordre, elles paraissent indispensables à une grande partie de la population, désireuse de protéger son bien qu’elle en ait beaucoup ou peu. Il s’agit au plus de revoir la forme de la contrainte, de la policer en évitant les attitudes « inutilement » brutales – sauf par rapport aux « marginaux », les pauvres « irrécupérables » et autres jeunes des cités, sur qui la police peut se faire la main sans problème (voir l’absence de réaction contre le couvre-feu, en 2005, lors de la « révolte des banlieues »). Les contrôleurs dans les transports en commun sont dans la même logique moins mal vus depuis qu’ils se sont « humanisés » : ils ont fait des stages pour apprendre à plaisanter et ne plus être les roquets ou les bulldogs d’antan… et leur profession s’est largement féminisée dans la même optique « aimable ».
On remarque également l’acceptation de cette société policière (naguère tenue pour synonyme de société totalitaire) en ce qui concerne le nucléaire, désormais considéré comme un risque « tolérable » (dans La France nucléaire – l’art de gouverner une technologie contestée, Sezin Topçu montre comment les nucléocrates se sont appuyés sur les résistances au nucléaire pour les désamorcer, les dépolitiser, les absorber et faire accepter leur programme).

Avec une telle évolution des mentalités, nous avons eu l’impression de faire machine arrière, après le retrait du terrain militant et le désenchantement qu’ont produits les échecs subis par les mouvements sociaux successifs, ainsi que les multiples arnaques émanant des partis politiques – à commencer par la récupération déformée des thèmes de l’après-68 autour de la liberté et de l’autonomie individuelle. Le mécontentement des gens face à une situation économique dégradée et aux inégalités sociales criantes a été et s’est canalisé vers des boucs émissaires tels que les immigré-e-s et les « jeunes de banlieue », les Roms ou les sans-papiers ; la méfiance vis-à-vis de la politique, incarnée par les politicien-ne-s (et leurs alliés les médias) et ce qui est de leur ressort, ne cesse de grandir depuis, contrairement à cet après-68 où l’idée que « tout est politique » était pas mal dans l’air du temps – autrement dit, tout nous concerne directement et nous devons décider tous et toutes de tout. Nous constatons assez souvent le rejet du politique quand nous nous heurtons aux fréquents refus a priori de prendre un tract sans même chercher à savoir sur quoi il porte. La différence existant entre le et la politique tend à disparaître derrière la seule critique de la « classe politico-médiatique pourrie » qui fait le lit du Front national. Les personnes qui s’opposent encore radicalement au système, à l’heure actuelle, se trouvent de ce fait souvent isolées, et donc très fragilisées par le manque d’une solidarité assez conséquente pour créer un rapport de forces contre la répression.

La diffusion insuffisante des expériences militantes

On ne peut que le constater, l’héritage des luttes ne se transmet guère : tout semble toujours recommencer de zéro, comme si chaque génération devait faire ses propres expériences à partir d’elle-même ou presque. Ainsi, concernant le mouvement de libération des femmes, cet « oubli » du combat mené dans les années 1970 et la mauvaise image du féminisme dans les générations suivantes ont été particulièrement négatifs, les jeunes femmes ne voulant guère s’en revendiquer et encore moins reprendre le flambeau de la contestation sur tous les terrains, et tenant fréquemment pour des acquis inaliénables des victoires telles que l’autorisation de la contraception et de l’IVG arrachée par leurs aînées – le coût de la contraception en France ou encore l’évolution des législations sur le droit à l’avortement, en particulier en Espagne, montrent qu’il n’en était rien. Le peu d’attrait que paraissent avoir les luttes rupturistes tient-il donc dans une certaine mesure à un manque de culture politique, la transmission des mobilisations passées ne s’étant pas faite correctement ? Il est vrai que nous n’avons jamais su très bien dire ce que nous avions gagné au travers des luttes, et qu’il reste toujours ce que nous avons perdu…

Le désir d’un certain retour à l’ordre

Parmi tous les freins qui vont à l’encontre d’un changement radical de société, on peut aussi relever assez vite, chez pas mal de gens en mouvement, une demande d’ordre pour que la vie continue, que les affaires reprennent… On le voit même chez ceux-celles qui luttent longtemps et en dépit de la violence répressive. Ou encore quand, dans une société apparemment sans troubles, règne une peur confuse (liée à l’insécurité sociale, à l’absence de repères et de buts, à l’abandon de l’idée de lutte des classes, à des flous idéologiques qui favorisent tous les amalgames…). Cette aspiration au retour d’un certain ordre social va à l’encontre d’une « révolution permanente », et permet aux personnes qui sont en capacité de poser et d’assurer cet ordre de bénéficier d’un appui populaire.

Alors, que faire ?

Comment contrer l’efficacité actuelle du système d’exploitation et d’oppression, en l’absence de contre-pouvoirs et malgré une certaine désaffection à l’égard des mouvements révolutionnaires ? Comment retrouver un sens, redonner du sens à nos luttes ? Comment réanimer une conscience de classe ? Comment construire une force suffisante et avec qui ? Comment sortir de nos ghettos militants, de cette tendance à reproduire une famille enfermante (la famille étant redevenue plus que jamais sur la planète la base de la sécurité et de l’entraide en créant des groupes d’affinité) ? Comment profiter de (« capitaliser » ?) toutes les leçons et richesses de nos résistances ? Comment remettre à l’ordre du jour le refus du monde tel qu’il est organisé, sur tous les terrains y compris bien sûr celui de la morale, et donc l’idée de révolution ? Vaste questionnement…

Il s’agit en tout cas de recréer du politique – sinon continuera de dominer la politique, qui ne passe que par le bulletin de vote et/ou l’abstention. Et ce dans un contexte où le discours dominant occidental, selon lequel les élections débouchent sur la démocratie ou en sont la marque définitive, est mis de plus en plus à mal, au sein même des Etats qui le portent, avec la montée des idées et forces d’extrême droite.

Il nous paraît toujours essentiel de construire et de développer dans les luttes collectives, qu’elles portent sur l’éducation, la répression, l’aménagement du territoire ou tout autre sujet, des alternatives à la société actuelle permettant de se changer soi-même avec les autres, et rendant tangible et crédible la possibilité d’une autre organisation sociale. L’action collective ne peut exister que si elle s’inscrit dans un espace commun, et elle implique à la fois cette implantation locale et une organisation horizontale, parce que ces deux éléments aident à penser collectivement et globalement. A noter cependant que nombre des personnes organisées sur de telles bases et avec qui nous luttons et partageons bien des objectifs, que nous tenons à juste titre pour anticapitalistes, assembléistes et rupturistes, ne se définissent pas comme révolutionnaires. Est-ce parce que la révolution est associée historiquement à l’utilisation des armes, à l’objectif de prendre le pouvoir d’Etat et à l’instauration d’un autre ordre étatique ? Parce que toujours « nos révolutions sont trahies » ?

Quoi qu’il en soit, et pour ne pas rester sur le tableau assez sombre de la période que le constat ci-dessus dressé pourrait avoir dessiné, certaines mobilisations d’envergure de ces dernières années nous ont bien chanté – comme celles de l’anti-CPE, contre la réforme des retraites… ou les « printemps arabes » – quelle qu’ait pu être leur issue. Et certaines luttes menées à l’heure actuelle seulement à l’échelle d’une région, d’une ville, d’un quartier ou d’une entreprise demeurent à nos yeux intéressantes par bien des aspects.

Par exemple celle du Chiapas, quoi que ce soit un territoire où le capitalisme n’a pas réussi à mettre une très forte empreinte, et où une distinction a été faite entre organisation sur place et révolution. Ou celle de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, parce que celle-ci constitue un autre espace de construction, de résistance et de lutte offensive (à noter de plus que la manifestation nantaise du 22 février contre l’aéroport a mis en relief comment des gens très différents pouvaient s’exprimer de façon à la fois diversifiée et solidaire). Ou encore celle de la CREA (Campagne de réquisition, d’entraide et d’autogestion) de Toulouse, qui vise à faire plutôt qu’à discourir – en agissant sur un lieu précis (un immeuble dans un quartier) avec des gens d’horizons et de cultures divers, selon un mode anti-hiérarchique et de démocratie directe sans cesse questionné, et en essayant de réinvestir le politique sans reproduire les formes militantes traditionnelles. Et aussi celle de salariée-e-s qui résistent collectivement à la dégradation de leurs conditions de travail ou à quelque plan « social » synonyme de licenciements…

De telles expériences ouvrent souvent le champ des possibles, et sont en tout cas des antidotes à la résignation et au découragement.
Multiplions-les !

Vanina


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