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manifestation 11 janvier Paris gare du Nord 12 h pour les militantes kurdes assassinées le 9 janvier 2013

mercredi 8 janvier 2014

Appel à manifester à Paris, samedi 11 janvier 2014 Vérité – Justice pour Sakine, Rojbîn et Leyla,

militantes kurdes assassinées à Paris le 9 janvier 2013


> La Coordination Nationale Solidarité Kurdistan (CNSK) et la Fédération des Associations Kurdes de France (FEYKA) rappellent que trois femmes, trois militantes kurdes, ont été assassinées à Paris au siège du Centre d’information du Kurdistan (CIK), le mercredi 9 janvier 2013.

> Elles appellent à une manifestation nationale, à Paris, le samedi 11 janvier :

> Rassemblement devant la Gare du Nord, à partir de 12 heures, et marche jusqu’à la place de la République.

> Il ne fait plus aucun doute que ce triple assassinat est un crime politique qui met en cause la Turquie. C’est la raison pour laquelle nous craignons que l’affaire ne soit étouffée comme d’autres, au nom de la raison d’Etat, comme ce fut le cas pour la militante anti-apartheid sud-africaine Dulcie September, tuée à Paris en 1988.

1 Message

  • Le 13 janvier 2014

    Des dizaines de milliers de personnes ont afflué samedi 11 janvier à Paris pour exiger justice et vérité sur l’assassinat de trois militantes kurdes il y a un an.

    Venues de toute l’Europe, des dizaines de millier de personnes, selon les organisateurs, se sont rassemblées à Gare du Nord, près du centre d’information du Kurdistan, où les trois femmes kurdes ont été exécutées le 9 janvier 2013, avant de marcher vers la place de la République.

    Le 9 janvier 2013, Sakine Cansiz, la co-fondatrice du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Fidan Dogan, représentante à Paris du Congrès National du Kurdistan, basé à Bruxelles, et Leyla Saylemez, membre du mouvement de la jeunesse kurde avaient été assassinées par balles dans la tête en pleine jour. Il n’y a aucun doute sur le caractère politique de cet assassinat dont les commanditaires seraient en Turquie. Selon des sources proches du dossier, l’enquête pointe la Turquie.

    HIER ROSA AUJOURD’HUI SARA

    "Hier Rosa aujourd’hui Sara. Hier Berlin aujourd’hui Paris. Nous n’oublierons jamais", "Justice et vérité, identifiez les commanditaires", "Celui qui cache l’assassin est lui-même l’assassin", "C’est un assassinat politique", pouvait-on lire sur des banderoles. Les manifestants ont crié tout au long de la manifestation des slogans tels que "Les martyres ne meurent pas", "Vive le PKK", "Vive le président Apo", en référence au leader kurde Abdullah Ocalan.

    FÉMINICIDE

    La Fédération des associations kurdes de France (Feyka), la Coordination nationale solidarité Kurdistan (CNSK), le PCF, le président du Parti de la Gauche Européenne, Femmes Solidaires, la Marche Mondiale des Femmes, MRAP, Mouvement de la Paix, le NPA, le directeur du journal L’Humanité et député européen, la communauté Tamoule, les organisations de la gauche turque, mais aussi les antifascistes allemands étaient présents lors de cette manifestation monstre.

    Les femmes kurdes ont demandé que le 9 janvier soit déclarée journée de lutte contre le féminicide. De nombreuses personnes dont Pierre Laurent, président du Parti de la Gauche Européenne, Remzi Kartal, co-président du Congrès du Peuple du Kurdistan (Kongra Gel) et les membres des familles des victimes ont pris la parole lors du meeting, tenu sur la place de la République, pour exiger "vérité" et "justice".

    M. Laurent a déclaré que les communistes français et européens sont toujours en colère un an après le triple assassinat, soulignant que la France doit prendre en compte les revendications légitimes du peuple kurde. M. Kartal a de son côté affirmé que l’assassinat de trois femmes kurdes visait le processus de paix, lancé par le chef du PKK Abdullah Ocalan. "Cette lutte se poursuivra jusqu’à la vérité et la justice. Personne ne pourra arrêter la lutte du peuple kurde" a-t-il souligné.

    LE PKK : L’OTAN EST DERRIERE L’ASSASSINAT

    Dans un communiqué lu lors du meeting, l’Union des Communautés du Kurdistan (KCK), système politique du PKK, a déclaré que "Cette attaque atroce et lâche a été dirigée contre notre stratégie pour une solution démocratique".

    Pour le KCK, "Ce massacre (le triple assassinat) a été commis par l’OTAN avec l’organisation secrète de la Turquie, ’le Gladio vert’ (les islamistes du mouvement Fetullah Gulen). Les Etats-Unis, la France et l’Allemagne sont également impliqués. Le gouvernement AKP en Turquie et l’Etat parallèle de la confrérie Gulen se trouvent au centre de ce complot."

    "Les autorités françaises savent ce qui a commis ce massacre mais elles le cachent. Notre peuple, les femmes et les forces démocratiques doivent demander des comptes et faire pression sur la France pour élucider ce massacre" a-t-il ajouté le KCK.


    Manifestation Kurde : la CNSK dénonce un article de l’AFP

    La Coordination nationale Solidarité Kurdistan (CNSK) qui regroupe 14 structures régionales et nationales s’est adressée au Rédacteur en chef de l’AFP, à propos d’un article minimisant l’importance de la manifestation du 11 janvier à Paris.

    La présidente de l’association, Sylvie Jan, s’est adressée lundi 13 janvier au Rédacteur en chef de l’AFP, "pour exprimer l’incompréhension de nombreux citoyens et élus, à propos du communiqué de l’AFP, n’ayant vu que ’2000 personnes au moins’ dans les rues de Paris samedi 11 janvier, lorsque les services de police, connu pour être peu généreux en ont vu 13 000, et d’autres médias entre 20 et 30 000. ..."

    Le courrier qui demande réparation, précise "pourquoi, sous-évaluer à ce point, l’expression d’une demande si sérieuse, qui a mobilisé ce jour-là, des citoyens kurdes, français et européens et de très nombreux élus de la république de toutes sensibilités, prenant la parole devant une place de la République débordante, sénateurs, maires, élus régionaux et généraux, députés européens ?
    Pourquoi, par cette si faible participation annoncée, minimiser cette exigence AU MOMENT OU CELLE-CI PREND DE L’AMPLEUR ?
    C’est une lourde responsabilité lorsqu’il s’agit d’un crime reconnu officiellement comme un crime politique. Nous ne comprenons pas quel intérêt l’AFP peut avoir à prendre une telle responsabilité ?"


    source : www.actukurde.fr


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