Courant alternatif, hors-séries

Novembre - Décembre 1995: retour sur un mouvement social qui a ouvert des brèches dans les valeurs dominantes

Novembre-décembre 1995, une longue grève des cheminots, des manifestations qui se succédaient, regroupant chaque fois de un à deux millions de personnes, avec une présence significative du secteur privé, contre le plan Juppé de démantèlement des retraites et de la sécurité sociale. Une très grande majorité de la population laborieuse se reconnut dans ces grévistes et considérait, à juste titre, qu’ils oeuvraient pour tous.

Ce mouvement est allé bien au-delà d’une simple défense des acquis et même si ce mouvement ne fut pas capable d’entraver très longtemps l’avalanche néo-libérale, il fut un élément important dans l’élargissement du fossé entre les prolétaires et les élites.

40 pages, 4 euros, à commander à l'OCL Reims ( Egregore BP 1213 - 51058 REIMS Cédex) ou à acheter en kiosques.

Attention, ce hors-série ne fait pas parti de l’abonnement au mensuel.

[Édito et sommaire]

décembre 2005 - mars 2006 •40 pages • 21,5 x 30,5 cm •4 euros


LA SECURITÉ DE QUI? CELLE DU CAPITAL!

On assiste aujourd'hui à une offensive généralisée du capital visant, par une politique sécuritaire tous azimuts, la paupérisation des salarié-e-s et une accentuation de l'exploitation du travail dans un certain nombre de démocraties parlementaires. Ces Etats s'emploient en effet à entretenir chez leurs administré-e-s un sentiment d'insécurité en même temps qu'ils utilisent comme arme le concept de sécurité pour leur imposer une soumission totale...

[Édito et sommaire]

2ème trimestre 2005 •44 pages • 21,5 x 30,5 cm •4,5 euros


L'ARNAQUE CITOYENNE

Aujourd’hui on nous sert du citoyen à toutes les sauces, du tri des déchets aux merdes de chiens en passant par toutes les normes de comportement individuel. Il faut participer, dans des cadres bien précis, à la société telle qu’elle est afin que celle-ci ne dérive pas trop ! Fini les idées de Révolution, de société communiste. Place à la participation/gestion, à l’intégration/assimilation, au contrôle des excès… de toutes les formes de domination!

Le citoyennisme n’est pas une idée nouvelle car on la retrouve sur le devant de la scène dans toutes les périodes importantes de la société française depuis la révolution française de 1789. Aujourd’hui comme hier, c’est une ARNAQUE à démystifier !

[Édito, sommaire et articles]

2eme trimestre 2003 - 40 pages - 3,8 euros


PALESTINE SOLIDARITÉ !

Alors que le Moyen-Orient est l'objet de toutes les convoitises pour ses ressources énergétiques, indispensables aux capitalistes de la planète, les tensions guerrières semblent s'y exacerber depuis quelques années.
Mais ce n'est certes pas nouveau, puisque les guerres se succèdent sur le territoire de la Palestine depuis plus d'un demi-siècle. Ce hors-série de Courant Alternatif revient rapidement sur l'histoire de cette terre, aborde la situation désespérante dans laquelle les populations palestiniennes résistent pourtant. Mais surtout il tente de cerner les actrices et acteurs, israëliens et palestiniens, qui tentent de dépasser les blocages induits par une surdétermination internationale. Sont également abordées quelles pistes et solutions justes peuvent être envisagées pour une issue qui semble bien lointaine.

[Édito et sommaire]

[Positions de l'OCL]

2002 - 32 pages - 3,8 euros


L’agriculture un enjeu majeur de notre siècle

La question de base est simple : l’activité agricole est censée produire la nourriture dont l’espèce humaine a besoin pour vivre et aussi, si possible, pour en tirer quelques plaisirs. Elle devrait, en retour, assurer à celles et ceux qui la pratiquent les moyens de vivre décemment et largement. Ce n’est pas le cas : l’énorme majorité des paysans dans le monde (1,4 milliard d’actifs) est parmi les êtres humains les plus pauvres, les plus démunis, les plus mal nourris de la planète.
Pourquoi ? Parce que nous vivons dans un système économique, le capitalisme, qui ne peut fonctionner que sur la base de l’extorsion d’une plus-value réalisée sur le travail humain par une minorité de puissants exerçant leur pouvoir par le simple fait qu’ils ont entre leurs mains tous les moyens de coercition pour exercer leur violence.
Or ce système s’est construit au cours des siècles sur l’oppression de l’activité humaine susceptible de produire le maximum de plus-value, celle de la paysannerie.
L’agriculture est l’une des rares activités humaines sensée prendre en considération, et de manière impérative, la question de sa pérennité. Or c’est maintenant l’inverse qui se produit : devenue industrielle, source de profit plus que de nourriture, elle s’est coulée dans la logique du capitalisme : la rentabilité immédiate et la non prise en compte de l’avenir de l’humanité. De productrice de vie elle est devenue un agent de destruction d’une violence inouïe.
La question agricole a trop souvent été la grande absente des réflexions et des débats qui ont nourris la culture socialiste (au sens historique et large du terme). Soit parce que l’on prédisait sa disparition au profit d’une classe ouvrière en expansion et supposée être mieux lotie qu’elle en matière de conscience de classe ; soit parce que le scientisme qui a intoxiqué — et intoxique encore — la quasi-totalité des courants socialistes a fait écarter des problème à résoudre, ou même à aborder, des questions comme celles de la surpopulation ou de l’épuisement des sols... La science finira par trouver une solution feignait-on de croire. Nous savons maintenant que ce n’est là que pure illusion.

[Édito et sommaire]

2002 • 32 pages • 21,5 x 30,5 cm • 3,8 euros


Unité des libertaires ? Mythes et réalités du mouvement anarchiste !

À un moment ou l'Unité des libertaire se discute sur toile de fond de manifestations antimondialisation et de médiatisation des « Blaks-Blocks », ce numéro hors série de Courant Alternatif livre un certain nombre de d’éléments historiques et contemporains, théoriques et pratiques, qui fondent les lignes de fractures qui traverse « le » mouvement anarchiste, sans prétendre retracer son histoire complète. Il propose également un certain nombre de pistes de travail possible pour tous ceux et toutes celles qui tentent d'aller toujours plus loin sur les chemins d’une révolution communiste et libertaire.

[Édito et sommaire]

2001 • 36 pages • 21,5 x 30,5 cm • 3,8 euros


Libération sexuelle et émancipation sociale

Si nous avons choisi de traiter ensemble libération sexuelle et émancipation sociale, c'est parce que ce sont deux objectifs indissociables et complémentaires pour qui veut mettre fin au système d'exploitation dominant la planète. Le capitalisme s'appuyant sur les structures patriarcales pour imposer, avec la domination masculine, l'exploitation d'une classe par l'autre, les campagnes qui visent au seul aménagement du système — comme celles autour de la parité dans la vie publique ou de la Marche mondiale des femmes — ne sauraient bien évidemment nous suffire. Il sera donc plutôt question ici de dénoncer tant le discours idéologique imposé aux deux sexes (norme de l'hétérosexualité...), ou plus particulièrement aux femmes (norme de la Beauté...), que ses conséquences dans la vie quotidienne (les violences faites aux femmes, leur quasi-absence dans l'Histoire et la vie publique, leur omniprésence dans les « affaires du ménage », les criantes inégalités entre les sexes devant l'emploi...), afin de réfléchir aux moyens d'y remédier radicalement, par une lutte à la fois anticapitaliste et antipatriarcale.

[Édito et sommaire]

2000 • 32 pages • 21,5 x 30,5 cm • 3,8 euros


Ni rose, ni vert, arrêt immédiat du nucléaire

Cela fait maintenant 50 ans que l’idylle entre les industriels du nucléaire et les différents gouvernements français se poursuit.
On se souvient des luttes des années 1970 contre l’implantation de centrales à Golfech, à Chooz et surtout à Plogoff. Puis, tout en étant moins spectaculaire, la remise en question de cette forme de production d’électricité n’a fait que progresser dans l’opinion.
Les nucléocrates reconnaissent maintenant qu’un accident majeur est tout à fait envisageable, et le récent incident qui s’est produit dans la centrale du Blayais en Gironde dans la nuit du 29 décembre 1999 en est une éclatante confirmation : on a frôlé un Tchernobyl à la française ! Par ailleurs, la volonté gouvernementale de trouver des sites d’enfouissement des déchets hautement radioactifs se heurte partout à une violente hostilité. Le mouvement antinucléaire est en train de redémarrer.
Ce hors-série de Courant alternatif fait un rappel des grandes luttes antinucléaires du passé. Il s’attachera à démontrer que l’on peut très bien se passer du nucléaire en utilisant des moyens de production de l’énergie beaucoup plus propres que par le passé, et surtout beaucoup moins dangereuses que les centrales nucléaires. Il montrera enfin les raisons profondes de l’attachement des gouvernements et des industriels à cette technologie aberrante, dangereuse, coûteuse et totalitaire.

[Édito et sommaire]

2000 • 36 pages • 21,5 x 30,5 cm • 3,8 euros


Contrôle social : tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes

Le contrôle social a de tout temps existé. Il prend toute son importance lorsque l’organisation de la société comporte tellement d’injustices et de contradictions que l’adhésion de ses membres devient aléatoire. Aujourd’hui avec le développement de la technologie et la restructuration de l’État providence, il prend une dimension nouvelle.
Il est le plus visible dans ces aspects policiers. Le développement de l’informatique engendre ainsi une explosion des fichiers dont l‘interconnexion rend les possibilités de surveillance de la population quasi illimitées. L’urbanisme et l’architecture prennent aussi en compte la nécessité du contrôle social en édifiant des villes cloisonnées, des ghettos pour riches, ou des infrastructures publiques sans angles morts pour permettre d’y installer des caméras vidéos.
L’action sociale intervient également dans ce processus de surveillance en assumant une double fonction : maintenir les plus pauvres dans une situation de subsistance minimum pour éviter leur révolte, tout en les rendant dépendant de cette aide. C’est cette dépendance qui permet ensuite de contrôler ces nouvelles « classes dangereuses » par le biais des administrations chargées de distribuer l’aide sociale (ANPE, Bureaux d’aide sociale, CAF, etc.) ou même à travers un certain tissu associatif (MJC, associations caritatives). L’action sociale agit également dans le sens de l’individualisation et de la psychologisation des problèmes sociaux en tendant à rendre les intéressé-e-s personnellement responsables de leur situation de misère.
Mais le contrôle social comporte aussi des aspects moins visibles dans son rôle de normalisation des comportements et dans l’intériorisation par chaque individu des principes de fonctionnement de la société. La publicité et les médias sont chargés de nous faire adhérer à un certain mode de vie : famille, travail, consommation. L’école quant à elle poursuit son rôle dans l’apprentissage des comportements individualistes et de la compétitivité qui seront plus tard nécessaires pour intégrer la société.
Au moment où les inégalités sociales apparaissent de plus en plus importantes et où les raisons de se révolter sont toujours de plus en plus évidentes, ils nous semblaient donc indispensable de tenter ce petit décorticage du contrôle social afin de comprendre les mécanismes de reproduction du consensus.

[Édito et sommaire]

2000 • 36 pages • 21,5 x 30,5 cm • 3,8 euros


le mythe de la gauche : un siècle d’illusions social-démocrates

Ce hors série se propose de tirer un bilan de l'action de la social-démocratie à partir de nombreux moments-clés du XXe siècle, comme l'Union sacrée de 1914 et l'élimination physique du prolétariat révolutionnaire allemand de 1918, en passant par le désamorçage de la grève générale de Juin 36, jusqu'à la construction de l'Internationale social-libérale entreprise par le Parti socialiste sous la houlette de Lionel Jospin en cette fin de siècle.
Courant alternatif n'analyse pas ces différents moments comme des trahisons répétées du projet révolutionnaire mais bien comme les conséquences logiques de la stratégie initiée dés le second tiers du XIXe siècle par la social-démocratie allemande. En effet, que ce soient les modèles « réformiste » ou
« révolutionnaire » – léniniste –, les sociaux-démocrates prétendent vouloir émanciper le prolétariat du capitalisme par le biais de l'État, en conquérant celui-ci par les élections ou la violence. La gestion de l'État n'a mené de fait qu'à l'aménagement et la gestion du capitalisme.
Aujourd'hui, après plus d'un siècle de contrôle ou d'écrasement des mouvements sociaux à l'est comme à l'ouest, les révolutionnaires ne peuvent plus ignorer l'impasse de la social-démocratie qui, au nom des intérêts du prolétariat, de la science, du progrès et du sens de l'Histoire s'est en fait installée à la gestion des affaires, pour finalement s'intégrer au capitalisme au mieux de ses intérêts.

1999 • 36 pages • 21,5 x 30,5 cm • 3,8 euros


Au-delà des frontières : résistons à la forteresse Europe

Après les conventions de Shengen et de Dublin et le traité d’Amsterdam, le cadre constitutionnel est prêt pour tendre rapidement à l’harmonisation des législations des divers États européens concernant les droits d’entrée et de séjour des immigrés. Une législation européenne est en marche, les Autrichiens viennent déjà de proposer à l’Europe un projet qui ferme des portes qui n’étaient pourtant qu’entrouvertes (regroupement familial et asile).
La situation en Europe bouge, la forteresse européenne se constitue, des anciens pays d’émigration deviennent des terres d’immigration (Espagne, Italie...), la répression s’affûte (Belgique...), des drames ont lieu, des luttes de résistance naissent... et la forteresse se consolide avec des sociaux-démocrates au pouvoir dans la majorité des États européens.
L’immigration aujourd’hui reste un rapport colonial. L’aide au développement n’est pas une alternative mais est un moyen de prolonger la domination néocoloniale.
En France, des sans-papier-e-s, désespéré-e-s, ont mené et mènent encore des grèves de la faim pendant que d’autres immigré-e-s (et parfois les mêmes), en majorité d’Afrique noire, subissent ou vont subir la destruction de leurs foyers planifiée par l’État. Tout cela traduit la faiblesse de la solidarité. Nous revenons plus en détail sur la très longue grève de la faim de Bordeaux et sur la lutte des foyers d’immigrés. Le soutien aux immigré-e-s sur des bases mariant l’humanisme chrétien et la politicaillerie est à éviter : « La solidarité, pas la pitié ! ». Mais cette solidarité implique le respect de l’autonomie de chacun, et le fait que toutes les parties se sentent intimement concernées. Cette solidarité peut s’affirmer autour de la revendication de liberté de circulation et d’installation : n’est ce pas le meilleur moyen de lutter contre toutes les formes de contrôle social ? Cette deuxième partie fait aussi le bilan des Collectifs anti-expulsions qui naissent et leurs perspectives.

1999 • 36 pages • 21,5 x 30,5 cm • 3,8 euros


Il y a 30 ans : mai 68

Il ne faut pas réduire Mai 68 à un mouvement exclusivement français ni éventuellement étudiant. Ce numéro spécial de Courant alternatif s'efforce de resituer le Mai français dans le contexte intemational et national de l'époque : les émeutes des ghettos noirs aux États-Unis ; la guerre du Viet-Nam, les guérillas en Amérique latine, le mouvement des Provos aux Pays-Bas.
Est bien sûr abordé le mouvement étudiant non seulement en France mais aussi en Inde, en Égypte, et ce qui est convenu d'appeler maintenant les ex-pays de l'Est. Une partie importante traite aussi de l'émergence en France d'une nouvelle classe ouvrière constituée de jeunes OS, qui menèrent des luttes dures et parfois violentes. Mai 68, ce sont 10 millions de grévistes qui ne veulent pas reprendre le travail comme le souhaiteraient syndicats et patrons ; 10 millions de soixante-huitards qui ne hantent pas à présent les couloirs des ministères et les salles de rédaction des journaux bien pensants. Mai 68, c'est l'explosion de paroles trop lontemps refoulées, dans la joie et la spontanéité, dont l'écho se fait encore entendre aujourd'hui, en fascinant encore les uns et en horrifiant toujours d'autres.

1998 • 32 pages • 21,5 x 30,5 cm • 3,8 euros


Sauf spécifications contraires toute commande est à adresser à :
OCL c/o ÉGRÉGORE, BP 1213, 51058 Reims cedex
Port compris. Chèques à l’ordre de « LA GALÈRE ».

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